"Identification de l’indicateur: Nom","Séjours à l’hôpital en raison de méfaits causés par l’utilisation de substances" "Identification de l’indicateur: Nom abrégé ou autre nom","Sans objet" "Identification de l’indicateur: Description","Taux, normalisé selon l’âge, de séjours à l’hôpital en raison de méfaits causés par l’utilisation de substances, par 100 000 habitants de 10 ans et plus L’indicateur inclut les séjours à l’hôpital pour soins en milieu hospitalier et pour chirurgie d’un jour en raison d’une intoxication, des effets mentaux et comportementaux des substances, et de troubles médicaux associés à l’alcool. Tous les séjours dans les hôpitaux généraux et psychiatriques sont pris en considération. Les visites au service d’urgence sont exclues. Les catégories de substances comprennent l’alcool, les opioïdes, le cannabis, les autres dépresseurs du système nerveux central (SNC), la cocaïne, les autres stimulants du SNC, d’autres substances, ainsi que les substances inconnues et multiples. Parmi les autres dépresseurs du SNC figurent les benzodiazépines (pour les troubles du sommeil et troubles anxieux), la gabapentine et la prégabaline (des anticonvulsivants pour soulager la douleur). Parmi les autres stimulants du SNC figurent les amphétamines (p. ex. la méthamphétamine en cristaux, l’ecstasy) et les médicaments prescrits pour traiter le trouble de l’attention. Parmi les autres substances figurent les hallucinogènes et les solvants inhalés. Si la substance n’a pas été identifiée, est potentiellement composée d’un mélange de substances inconnues ou ne peut pas être classée dans d’autres catégories, le séjour à l’hôpital est classé dans le groupe « substances inconnues et multiples ». L’ICIS utilise la méthodologie de la moyenne mixte pour calculer le taux global du Canada et le taux du Québec. Pour en savoir plus, consultez le document Notes méthodologiques générales (PDF)." "Contexte, interprétation et points de référence: Justification","Les méfaits causés par l’utilisation de substances ont des conséquences graves pour les personnes et représentent un fardeau inutile pour le système de santé. Cet indicateur aide à déterminer si les Canadiens ont accès à l’information et aux services nécessaires à la prévention ou à la gestion des méfaits causés par l’utilisation de substances. Cet indicateur peut également aider à sensibiliser la population à l’étendue des méfaits causés par l’utilisation de substances; estimer le fardeau de l’utilisation de substances pour les systèmes de santé; surveiller l’efficacité des traitements, des politiques de prévention et des services; encourager la prise de mesures visant à réduire et à prévenir l’utilisation de substances en éclairant les politiques et en définissant les secteurs prioritaires. Il est difficile de mesurer la prévention et la gestion des méfaits causés par l’utilisation de substances à divers niveaux du système de santé. Les séjours à l’hôpital pourraient démontrer indirectement un accès inadéquat à de tels programmes. Bien que l’utilisation de substances puisse varier d’une autorité compétente à l’autre, un taux élevé de séjours à l’hôpital peut signaler des difficultés d'accès aux services communautaires de prévention, de santé mentale et de toxicomanie." "Contexte, interprétation et points de référence: Interprétation","Un faible taux est souhaitable." "Contexte, interprétation et points de référence: Dimension du cadre de PSS","Accès à des services de santé exhaustifs et de qualité supérieure" "Contexte, interprétation et points de référence: Nature des besoins","Aller mieux" "Contexte, interprétation et points de référence: Objectifs et points de référence","Sans objet" "Années de données disponibles","2017 à 2022" "Années de données disponibles: Type d’année",Exercice "Disponibilité des résultats: Couverture géographique","Ensemble des provinces et territoires" "Niveau de déclaration et désagrégation",National "Mise à jour des résultats: Résultats de l’indicateur","Outil Web : Votre système de santé : En bref" "Fréquence de mise à jour","Chaque année" "Mise à jour des résultats: Date de mise à jour des derniers résultats","novembre 2023" "Mise à jour des résultats: Mises à jour","Sans objet" "Calcul de l’indicateur: Description","(Nombre total de séjours à l’hôpital en raison de méfaits causés par l’alcool, les opioïdes, le cannabis, les autres dépresseurs du SNC, la cocaïne, les autres stimulants du SNC, d’autres substances, ou des substances inconnues et multiples chez les patients de 10 ans et plus ÷ Population totale âgée de 10 ans et plus à la mi-année) × 100 000 (ajusté selon l’âge) Unité d’analyse : sortie de l’hôpital" "Calcul de l’indicateur: Type de mesure",Taux "Calcul de l’indicateur: Nombre ou taux","par 100 000 habitants" "Dénominateur: Description:","Population totale âgée de 10 ans et plus à la mi-année" "Numérateur: Description:","Nombre total de séjours à l’hôpital en raison de méfaits causés par l’alcool, les opioïdes, le cannabis, les autres dépresseurs du SNC, la cocaïne, les autres stimulants du SNC, d’autres substances, ou des substances inconnues et multiples chez les patients de 10 ans et plus." "Numérateur: Inclusions:","Sexe inscrit : masculin ou féminin Sortie d’un hôpital général ou psychiatrique, ou d’une clinique de chirurgie d’un jour Voyez dans l’annexe 1 les codes de la CIM-10-CA, du DSM-5 (ICD-9-CM) et du DSM-5 (ICD-10-CM) utilisés pour le numérateur. Alcool Les critères ci-dessous ont été utilisés pour définir les méfaits causés par la consommation d’alcool : Hors Québec Enregistrements de patients hospitalisés et de chirurgies d’un jour : codes de la CIM-10-CA pour les méfaits causés par des affections 100 % attribuables à l’alcool (annexe 2) consignés comme diagnostic de type M, 1, 2, W, X, Y ou 9 dans la Base de données sur les congés des patients (BDCP) ou comme problème principal (PP) ou autre problème (AP) dans le Système national d’information sur les soins ambulatoires (SNISA); ou Enregistrements du Système d’information ontarien sur la santé mentale (SIOSM) : codes du DSM-5 (ICD-9-CM) et du DSM-5 (ICD-10-CM) pour les affections 100 % attribuables à l’alcool (annexe 1) consignés comme diagnostic principal ou diagnostic secondaire dans les enregistrements de patients hospitalisés; ou codes des catégories de diagnostics de troubles liés à une substance et de troubles addictifs consignés comme diagnostic principal ou diagnostic secondaire avec visite au service d’urgence comportant un code d’affection 100 % attribuable à l’alcool dans le SNISA dans les 7 jours précédant l’admission à un lit dans le SIOSM (lorsque les enregistrements des patients ne contenaient pas de code du DSM-5 [ICD-9-CM] ou du DSM-5 [ICD-10-CM] 100 % attribuable à l’alcool ni d’autre code du DSM-5 [ICD-9-CM] ou du DSM-5 [ICD-10-CM] propre à l’utilisation de substances [annexe 1]). Au Québec Enregistrements de patients hospitalisés et de chirurgies d’un jour : codes d’affections 100 % attribuables à l’alcool consignés comme diagnostic de type M, 1, 2, W, X, Y ou 9 dans la Base de données sur la morbidité hospitalière (BDMH); ou codes d’affections 100 % attribuables à l’alcool consignés comme diagnostic de type C et codes de la CIM-10-CA pour les affections partiellement attribuables à l’alcool (annexe 2) consignés comme diagnostic de type M ou 9. Autres catégories de substances Les critères suivants ont été utilisés pour établir les méfaits causés par les opioïdes, le cannabis, les autres dépresseurs du SNC, la cocaïne, les autres stimulants du SNC, d’autres substances, ou des substances inconnues et multiples : Hors Québec Enregistrements de patients hospitalisés et de chirurgies d’un jour : codes de la CIM-10-CA pour les méfaits causés par l’utilisation de substances (annexe 1) consignés comme diagnostic de type M, 1, 2, W, X, Y ou 9 dans la BDCP ou comme problème principal (PP) ou autre problème (AP) dans le SNISA; ou Enregistrements du SIOSM : codes du DSM-5 (ICD-9-CM) et du DSM-5 (ICD-10-CM) pour les méfaits causés par l’utilisation de substances (annexe 1); ou codes des catégories de diagnostics de troubles liés à une substance et de troubles addictifs consignés comme diagnostic principal ou diagnostic secondaire Au Québec Enregistrements de patients hospitalisés et de chirurgies d’un jour : codes de la CIM-10-CA pour les méfaits causés par l’utilisation de substances (annexe 1) consignés comme diagnostic de type M, 1, C, 2, W, X, Y ou 9 dans la BDMH Pour la description détaillée des codes d’affections 100 % attribuables à l’alcool, aux opioïdes, au cannabis, aux autres dépresseurs du SNC, à la cocaïne, aux autres stimulants du SNC, à des substances multiples ou à d’autres substances, le document Séjours à l’hôpital en raison de méfaits causés par l’utilisation de substances : annexes pour le répertoire des indicateurs (PDF). Remarque : Si plus d’une substance a été consignée dans le dossier hospitalier comme diagnostic significatif, le séjour à l’hôpital a été compté une seule fois." "Numérateur: Exclusions:","Enregistrements comportant la catégorie d’admission Donneur décédé ou Mortinaissance (Catégorie d’admission = R ou S) Données de 2018-2019 et des années suivantes : Aide médicale à mourir (AMAM) (État à la sortie = 73)" "Méthode d'ajustement","Normalisation directe" "Méthode d'ajustement: Normalisation directe — Population de référence","Population de référence : population type utilisée : Canada 2011" Ajustement,"Ajusté selon l’âge" "Calcul de l’indicateur: Affectation géographique","Lieu de résidence" "Sources des données",BDCP "Énoncé de qualité: Mises en garde et limites","L’indicateur comprend les séjours dans les hôpitaux généraux, ainsi que les établissements psychiatriques et de chirurgie d’un jour en raison de méfaits causés par l’utilisation de substances. Il inclut notamment toute personne en fin de vie qui est atteinte d’une cirrhose induite par l’alcool; se trouvant dans une unité de traumatologie qui s'est blessée pendant qu’elle avait les facultés affaiblies par une substance; se trouvant dans une unité de soins intensifs en raison d’une surdose d’opioïdes; admise à l’hôpital en raison d’une psychose due à la consommation de cannabis; qui subit des convulsions attribuables au sevrage d’une substance. La définition de l’indicateur exclut les traitements pour l’utilisation de substances offerts hors hôpital (p. ex. dans les centres de traitement des dépendances, les cliniques de consultation externes et les services d’urgence); les séjours à l’hôpital pour des affections partiellement attribuables aux méfaits causés par l’utilisation de substances (p. ex. cancer, accident vasculaire cérébral, maladie respiratoire, traumatisme). (Parmi l’ensemble des hospitalisations liées à l’alcool, on estime que 30 % sont pour des affections entièrement attribuables à l’alcool et 70 %, pour des affections partiellement attribuables à l’alcool.); les préjudices causés à des tiers qui n’ont pas utilisé de substances (p. ex. victimes d’une collision avec un conducteur aux facultés affaiblies); les séjours dans un hôpital général ou psychiatrique pour des services de désintoxication; les décès survenus en dehors d’un hôpital (p. ex. les surdoses mortelles à la maison); les enfants de moins de 10 ans (p. ex. les symptômes de sevrage néonatal); la consommation de tabac (d’autres indicateurs fournissent de l’information à ce sujet). Autres remarques importantes : Cet indicateur comprend les chirurgies d’un jour, ce qui permet de saisir des données sur les interventions réalisées pour des affections liées à l’utilisation de substances (p. ex. le cerclage de varices œsophagiennes causées par la consommation chronique d’alcool). La stigmatisation associée à l’utilisation de substances peut influer sur ce qui est consigné dans le dossier des patients (p. ex. une maladie du foie n’est pas nécessairement attribuable à la consommation d’alcool). De plus, les variations dans la documentation et la codification des données d’un hôpital à l’autre peuvent avoir des répercussions sur la saisie des codes de diagnostic et ainsi entraîner une sous-déclaration ou une surdéclaration des méfaits causés par l’utilisation de substances. Les enregistrements du SIOSM ne contenant pas un numéro d’assurance maladie valide n’ont pas pu être couplés aux enregistrements du SNISA pour confirmer la substance lorsqu’elle était inconnue. Certains de ces enregistrements concernent des personnes sans-abri. Il se peut que le taux d’utilisation préjudiciable de substances dans cette population soit supérieur au taux moyen. Cependant, la proportion d’enregistrements ne contenant pas un numéro d’assurance maladie valide dans le SIOSM est inférieure à 3 %. Les méthodes de sélection propres au Québec sont décrites dans les critères du numérateur pour tenir compte des différences dans la collecte des données dans cette province, car il n’est pas possible de distinguer les comorbidités des diagnostics secondaires dans les données du Québec." "Énoncé de qualité: Problèmes relatifs à l’établissement des tendances","Les tendances régionales peuvent différer des tendances provinciales (p. ex. affaiblissement, amélioration) en raison des différences dans la disponibilité des données. Par exemple, il se peut que les résultats provinciaux soient disponibles pour 5 années, mais que les résultats régionaux soient disponibles pour 3 années." "Énoncé de qualité: Commentaires","Cet indicateur s’inscrit dans les Priorités partagées en santé, qui mesurent l’accès aux services liés à la santé mentale et à l’utilisation de substances, ainsi qu’aux services à domicile et aux soins communautaires. Pour en savoir plus, consultez le rapport complémentaire de 2019 (PDF). La même méthode d’identification des cas est utilisée pour les indicateurs Hospitalisations entièrement attribuables à l’alcool et Séjours à l’hôpital en raison de méfaits causés par l’utilisation de substances.  Pour en savoir plus sur l’indicateur Hospitalisations entièrement attribuables à l’alcool, consultez le Répertoire des indicateurs de l’ICIS." Références,"Santé Alberta. Opioids and Substance of Misuse: Alberta Report, 2018 Q1. 2018. Institut canadien d’information sur la santé. Répertoire des indicateurs > Hospitalisations entièrement attribuables à l’alcool [outil Web]. Consulté le 21 novembre 2018. Institut canadien d’information sur la santé. Préjudices liés aux opioïdes au Canada. 2018. Groupe de travail scientifique sur les coûts et les méfaits de l’usage de substances au Canada. Coûts et méfaits de l’usage de substances au Canada. 2018. Administratrice en chef de la santé publique. Rapport de l’administratrice en chef de la santé publique sur l’état de la santé publique au Canada 2018 : prévenir la consommation problématique de substances chez les jeunes. 2018. Équipe de recherche sur le Mental Health and Addictions Scorecard and Evaluation Framework. Mental Health and Addictions System Performance in Ontario: A Baseline Scorecard. Technical Appendix. 2018. Statistique Canada. Enquête canadienne sur le tabac, l’alcool et les drogues (ECTAD) : sommaire des résultats pour 2017. Consulté le 21 novembre 2018."